Connecting Brussels

“Bruxelles rassemble. Bruxelles rassemble les régions culturelles européennes. Bruxelles rassemble les régions linguistiques. Bruxelles rassemble la Belgique. Bruxelles rassemble l’Europe. Bruxelles rassemble-t-elle également les Bruxellois ?” Tel est le point de départ du livre trilingue Connecting Brussels de Pascal Smet. Selon lui, rassembler les Bruxellois est la clé pour faire bouger Bruxelles. Dans sa vision de l’avenir, une Ville-Région autonome remplace l’écheveau qu’est aujourd’hui Bruxelles et qui empêche le progrès. Pascal Smet opte pour une Bruxelles ouverte, viable et multilingue, avec une grande attention pour des structures fortement simplifiées, la mobilité, l’enseignement et la culture taillés sur mesure pour Bruxelles, les opportunités à offrir et à saisir, la collaboration et la rencontre. Avec Connecting Brussels, Pascal Smet souhaite aller vers une coalition qui va plus loin que les structures actuelles. « Notre Bruxelles a besoin d’un vaste mouvement urbain capable de jeter la base pour devenir un état libre dirigé avec efficacité. Nous souhaitons que ce mouvement soit possible sans les lignes de rupture classiques. Ce mouvement urbain est un peu rouge, un peu bleu, un peu vert, mais surtout 100 % Bruxelles », affirme Pascal Smet. C’est avec Connecting Brussels que Pascal Smet donne le coup d’envoi de sa campagne électorale. « Bruxelles est un enfant de parents divorcés. De parents qui peuvent difficilement se détacher. Bruxelles a besoin d’espace pour se trouver, pour grandir. Notre Bruxelles prend son avenir en main », dit-il. Ce matin, Philippe Van Parijs a non seulement introduit la présentation du livre, mais il a également dialogué avec Pascal Smet. « J’ai retenu du dernier baromètre linguistique que seuls 5 % des Bruxellois...

Stop à l’élargissement des échanges économiques

L’Union européenne et les Etats-Unis sont, on le sait, parvenus à s’entendre dans le courant du dernier trimestre 2013 sur un accord de libéralisation du commerce et des investissements. Si l’accord politique reste symbolique à ce stade (les négociations techniques sont toujours en cours), cet AÉCG (Accord économique et commercial global) confirme cependant la volonté communautaire d’accélérer le rythme de construction d’un grand marché unique transatlantique. Ce dispositif est porteur de lourdes menaces du point de vue des mouvements sociaux et citoyens de part et d’autre de l’Atlantique. D’après les informations fuitées, les répercussions de cet accord seraient majeures pour l’agriculture européenne, les services publics, les droits accordés aux multinationales, les règles sanitaires et environnementales, l’accès aux médicaments, etc. Mais ce sont toutefois les intérêts des multinationales qui semblent pourtant le plus préoccuper le Président de Commission, J.M. Barosso, « Cet accord ouvrira de nouvelles opportunités pour les entreprises européennes et canadiennes en augmentant l’accès aux marchés des biens et services, et en accordant de nouvelles opportunités aux investisseurs européens. » Les multinationales peuvent en effet se féliciter des concessions faites concernant l’ouverture des services publics à la concurrence : cet accord consacrera surtout la supériorité des droits des entreprises sur ceux des citoyens ou des consommateurs, et sur la défense de l’intérêt général, puisqu’il devrait inclure l’inacceptable mécanisme de règlement des différends « État-investisseur ». Ce type de mécanisme, dit de « protection des investissements », ouvre le droit à une entreprise de poursuivre un État ou une instance infra-étatique si une réglementation la prive de bénéfices escomptés ; le différend sera arbitré par un panel d’experts privés, de façon discrétionnaire et en dehors des juridictions...

Pollution de l’air et bonne gouvernance

On respire mal à Bruxelles et la cause en est une trop forte concentration de poussières dans l’air. Mais qu’en est-il de cette pollution de l’air aux particules fines ? Comme lors des derniers pics de pollution, les particules fines en suspension dans l’air ont pour origines le trafic routier (en particulier les particules en provenance de la combustion du diesel), la transformation d’énergie par l’industrie et aussi l’agriculture avec l’utilisation d’engrais. Ces derniers jours, plusieurs records de chaleur ont été approchés ou dépassés. Et c’est précisément la chaleur du jour et l’absence des vents qui expliquent cette recrudescence des poussées de pollution. En situation normale, la température se rafraîchit avec l’altitude.  Mais, actuellement, le sol refroidit fortement pendant la nuit tandis que l’atmosphère se réchauffe rapidement avec le soleil. Les polluants, notamment émis le matin par le trafic routier, se trouvent piégés sous un effet de couvercle d’air chaud. Ils ne peuvent plus s’élever et être évacués. En conséquence, une mesure de limitation de vitesse devrait être appliquée. A Paris, la mairie a rendu gratuit le stationnement résidentiel pour toute la durée de l’épisode de pollution, ainsi que l’utilisation des services Vélib’ et Autolib’ à partir de jeudi. Impact sanitaire de la pollution quotidienne « Les pics de pollution peuvent déclencher des crises d’asthme, des irritations de la gorge ou des yeux, ou avoir des répercussions plus graves. Mais 95 % de l’impact sanitaire de la pollution de l’air sont provoqués par la pollution de tous les jours, prévient Sylvia Medina, coordinatrice du programme de surveillance Air et santé de l’Institut de veille sanitaire (InVS). Or ce risque est sous-estimé car il n’est pas directement visible. » Pourtant, la liste des maux est longue...

Doe eindelijk iets tegen luchtvervuiling – Brusselnieuws

Oppositiepartij SP.A vindt dat de Brusselse regering niets structureels onderneemt tegen het fijn stof in Brussel. De partij stelt onder meer voor om Villo en het openbaar vervoer gratis te maken bij smog. De MIVB moet stoppen met dieselbussen kopen. Donderdag en vrijdag is de eerste fase van het smogalarm van kracht. De Brusselse SP.A-parlementsleden Sophie Brouhon en en Jef Van Damme grijpen de piek aan om het beleid inzake luchtkwaliteit te torpederen. “De noodmaatregelen zijn te zwak en de beloofde structurele maatregelen worden niet uitgevoerd”, laten ze weten. “De aangekondigde lage emissiezones zijn afgevoerd, er worden nog altijd dieselbussen aangekocht, de verkeersbelasting werd niet hervormd, iets dat in Vlaanderen wel gebeurde.” De oppositieleden wijzen erop dat het uitgerekend twee groene excellenties – Evelyne Huytebroeck (Ecolo) en Bruno De Lille (Groen) zijn die bevoegd zijn voor het beleid inzake luchtkwaliteit. SP.A stelt vijf maatregelen voor die de luchtkwaliteit moeten verbeteren. Naast een hervorming van de verkeersbelasting die de aankoop van dieselwagens ontmoedigt, hoort daar ook een sneller inwerkingtreden van het smogalarm bij. Bij pieken moet Villo en het openbaar vervoer ook meteen gratis worden (nu is dat voor de MIVB pas bij fase 2, red.). De partij hekelt ook dat de MIVB dieselbussen blijft kopen en herhaalt haar pleidooi om alle invalswegen in eenrichting te plaatsen, vergezeld van een bus- en trambanen. Enkele weken geleden bevestigde een nieuw kaartenmodel voor de luchtkwaliteit nog dat Brussel het slechtst scoort in België op...